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L'Abbé Pierre prêchait déjà dans le désert lorsqu'il déclarait inlassablement que ça coûte beaucoup plus cher à l'Etat, et donc aux contribuables,
d'héberger les SDF en foyer plutôt que de leur attribuer des vrais logements... Mais les pouvoirs publics persistent dans l'incohérence, et refusent
toujours de résoudre une bonne fois pour toute le problème.
Explications d'un flop...
Gauche et droite débattent sur la possibilité, qui fait style très populaire, des réquisitions de logements vides !
Mais un très important détail, que tous veulent cacher, prouve que tout cela est possible, mais
que les intentions de la gauche ne sont que spoliatrices tandis que la droite, au contraire, est suspecte de ne pas vouloir résoudre le problème...
Voici un florilège des questions ou les remarques les plus connes que tous les « travailleurs sociaux »
se permettent de poser à tous ceux qui demandent le respect de leur droit à un logement décent...
De passage dans un « Campement de tentes» de SDF,
une envoyée de la Mairie de Paris l'avoue cyniquement :
-- Non, un SDF au RSA n'aura jamais de logement social !
La Mairie de Paris d'Hidalgo montre son vrai visage !
Ce lundi 14 décembre au matin, une envoyée de la Mairie de Paris, accompagnée de 2 agents de sécurité, était de passage dans un « Campement de tentes » de SDF,
chargée de relever les identités des personnes, et faire un bilan de leur situation. En effet, ce campement de tentes, dans lequel je me trouve, devrait parait-il être bientôt évacué...
Sauf que cette employé a fait preuve d'un rare cynisme, (mais ne serait-ce pas plutôt la réalité...), en affirmant à ceux qui réclament un vrai logement,
que les logements sociaux n'étaient pas pour les personnes au RSA...
Et qu'on devrait s'estimer heureux de se voir proposer des foyers... Faisant semblant d'ignorer que les personnes sans aucune addiction (alcool, drogues, etc...),
qui ne nécessitent aucun « suivi »
refusent les foyers collectifs et réclament à juste titre un véritable logement leur permettant notamment une véritable vie privée...
Mais bien sûr, pour la madone gauchiste qui dirige cette ville, nous sommes des SDF Français, et pas des migrants... Donc aucun intérêt !
Mais comme une connerie ne pouvait pas venir seule, de la part de cette petite fonctionnaire municipale qui ne connait bien évidemment aucun des problèmes que les autres rencontrent,
cette c... nasse s'est permis de nous dire qu'il y avait des chambres d'hôtels au mois à 650 €, et qu'après déduction des Allocations Logement, il ne nous resterait plus
que... 350 € à payer de notre poche... Sur un RSA réduit à 460 € !...
Mais le pire allait suivre !
On lui a alors fait remarquer qu'on pouvait très bien nous attribuer des logemets de type PLUS ou PLS (Catégories B et C de la ville de Paris, un peu plus hauts de gamme),
dont le loyer se situe entre 360 et 420 € par mois pour un F1, (voir article en page d'accueil, colonne de droite).
Ce qui n'est que peu supérieur aux 280/300 € de loyer des PLAI
(Catégorie A, dits Très Sociaux, qu'on s'obstine à réserver aux plus modestes...).
Mais tenez-vous bien, cette idiote hypocrite nous a répondu, avec encore plus de mépris, que ces types de logements,
situés dans des quartiers centraux, « n'étaient pas pour des gens comme nous ! ».
Carrément insultante !
(Pas de chance, ma petite, c'est précisément ce que je veux et c'est ce que j'aurai, si tu ne veux pas continuer à payer de 500 à 1 000€
par jour pour ma gu...)
Avant de nous prendre encore une fois pour des idiots en croyant nous apprendre que dans un véritable logement,
il faut rajouter les charges (env 50 ou 60 €)
et l'EDF (entre 30 et 50 € si on a pas une grosse conso + abonnement social EDF...)
Et suite à la remarque que son total pour l'hôtel coûtait bien plus cher, elle a simplement répondu que « quand on veut, on peut... »
Alors si je comprend bien, on est sensé pouvoir payer plus de 650 € dans un hôtel au mois, mais pas 480/500 € dans un vrai logement,
avec tous ses avantages, tels que faire la cuisine pour beaucoup moins cher, etc...
OK, venez me virer sans me proposer au minimum un hébergement individuel... Ce coup-ci, je bloque tout dans le métro, bande de cafards !...
Jimmy BARTHEL
SCOOP !
Héberger un SDF dans un foyer : 1 085 € par mois !
Le scandale honteux et stupide du Mal Logement !
L'Abbé Pierre répétait inlassablement que ça coûte beaucoup plus cher à l'Etat, et donc aux contribuables,
d'héberger les SDF en foyer plutôt que de leur attribuer des vrais logements... Mais à chaque fois que cette vérité est rappelée,
les pouvoirs publics s'obstinent à justifier ce mode de fonctionnement par la supposée désocialisation des publics concernés,
et que la solution au problème des SDF ne serait donc pas une question de manque de logements !...
Il faut en finir avec ce mythe ! Plus de 25% des SDF travaillent. Ou plutôt essaient de le faire
car il est très difficile de tenir un emploi quand on est contraint soit de dormir dehors, soit de subir une promiscuité inhumaine
et de forts risques de vols et d'agression dans les centres d'hébergements.
Plus de de 60 % des SDF n'ont aucun problème ni aucune addiction, les autres ne nécessitant qu'un léger suivi.
Mais voici un scoop : Grace à un document que le site SDF75 s'est procuré, comme on dit dans la presse, je suis en mesure de
vous démontrer que l'Etat gaspille, qu'est-ce que je dis, que l'Etat dilapide littéralement l'argent public, en persistant
à héberger les SDF dans ces centres d'hébergement qui, en voici enfin la preuve, (photo ci- contre) coûtent beaucoup plus cher
qu'un véritable logement !
Un gaspillage génial, vu notre beau déficit...
Lorsqu'un SDF quitte un centre d'urgence du Samu Social (le fameux 115...) pour être admis dans
l'un des foyers d'hébergement de plus longue durée, soi-disant un peu plus décents, appelés CHRS,
(sigle administratif pour Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale), on lui remet un petit « livret de bienvenue »,
qui contient le règlement intérieur, et
diverses choses que la personne hébergée est tenue de savoir et de respecter.
Le site SDF75 publie donc une copie de la première page du livret de bienvenue édité par
une structure située dans le 10e arrondissement de Paris, et gérée par une
association bien connue, le Secours Catholique,
sur lequel est indiqué le véritable coût, pour l'Etat, de cet hébergement. (Nous savons tous que les associations reçoivent des subventions de l'Etat !...)
Sur le joli scan de ce document,
il est bien stipulé que
« ... le coût de cet hébergement est de 35 € par jour, soit... 1 000 € par mois. »
((Au passage, rappelons que 35 € x 30 ne font pas 1000 € mais 1 050 € sur 30 jours, et même 1 085 € sur 31 jours, ce qui est
le cas de 7 mois sur 12... Mais bon... On sait que près de 12 % des Français sont nuls en calcul !...)
Ajoutons enfin que le véritable prix de ces petites chambres du Secours Catholique est en fait de 2 170 € par mois,
vu que le tarif indiqué est donné par personne,
et que ce sont des chambres à 2 lits !...
Tout cela démontre de façon irréfutable la stupidité de l'organisation sociale de ce prétendu
grand pays...
Les jugements inhumains des Tribunaux Administratifs!
Les Tribunaux Administratifs rendent depuis quelques années des jugements inhumains sur les recours formulés
devant eux concernant le droit au logement opposable (DALO), quand la personne refuse la proposition qui lui a été faite, y compris
et c'est là le scandale, quand ce refus est parfaitement valable.
Quand une personne invoque le droit au logement, c'est d'après la loi, que son besoin de logement revet un caractère
d'urgence. On peut alors estimer qu'il ne faille pas être trop exigeant concernant le logement proposé, et donc, ne pas
refuser une proposition pour des raisons dites de confort. Par exemple si la rue est bruyante,
si les pièces sont mal disposées, ou encore que c'est à 10 mn du métro...
Mais à l'inverse, on ne doit pas non plus vous contraindre à accepter n'importe quoi !
Si vous avez faim, si on peut vous demander de ne pas être trop difficile sur les plats proposés, on n'a pas le droit
pour autant de vous donner de la nourriture avariée !...
Eh bien, de la même façon, même le caractère urgent
de la demande ne peut l'obliger à accepter un logement comparable à un aliment immangeable.
C'est évidemment le cas si une personne refuse d'aller en banlieue dans
des zones dites sensibles, où elle risque sa vie !
Les Tribunaux Administratifs ont hélas leur propre conception du droit au logement. Non seulement ils osent rejeter les recours pour ces raisons,
mais également ceux qui portent sur un autre motif, pourtant tout aussi valable :
« ... Le fait de ne pas vouloir quitter les lieux où on a sa famille,
ses amis ainsi que le centre de sa vie sociale ne constitue pas un motif valable de refus du logement proposé... »
Tribunal Administratif de l'Hérault.
Le Tribunal Administratif vient de créer le droit... à la déportation volontaire !
Il faudrait cependant se poser certaines questions.
Une enquête réalisée auprès des Commissions d'Attribution de Paris-Habitat révèle que 39 % des refus de logements ont pour motif explicite la localisation
du logement proposé dans des Zones Urbaines Sensibles...
Et s'y ajoute très justement le refus d'être exilé tout seul, loin de tous les siens...
Il faut enfin préciser que si les demandeurs victimes de ces décisions indignes ne perdent pas officiellement leur droit au logement, le Préfet est néanmoins
dégagé de toute obligation de délai pour leur en trouver un. Ainsi, le DALO devient le DALI... Droit au Logement Indéterminé...
Jimmy BARTHEL
SCANDALEUX !
Réquisitions : Ce que personne n'ose vous dire !
La gauche comme la droite débattent sur la possibilité, qui fait style très populaire, des réquisitions de logements vides !
Mais l'opposition actuelle, sur ce point-là , ne vaut guère mieux que les dénonciations extrémistes de l'ultra-gauche.
En effet, un très important détail, que tous veulent cacher, prouve que tout cela est possible, mais
que les intentions de la gauche ne sont que spoliatrices tandis que la droite, au contraire, est suspecte de ne pas vouloir résoudre le problème...
Oui, les réquisitions sont tout à fait possible...
D'abord, pour refuser le principe des réquisitions, on brandit le droit de propriété !
Or, le droit de propriété est garanti par l'Art 17 de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789
qui stipule que :
« La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique,
légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité. »
ANALYSE :
«... si ce n'est lorsque la nécessité publique, légale- ment constatée, l'exige évidemment... »
Ici, la nécessité publique, c'est le manque de logement, le logement étant lui aussi un droit constitutionnel !
«... et sous la condition
d'une juste et préalable indemnité. »
Et voilà le problème trouvé !!! On applaudit bien fort...
Mais il faut indemniser... correctement !
Eh oui, car toute la question est là ! Propose-t-on en dédommagement, une juste et préalable indemnité ?
Hélas NON ! L'indemnité versée aux propriétaires est ridicule !
A Paris, elle est fixée, à 5,96 € le m2 (!!!) Soit près de 5 fois moins que le prix du marché, qui se situe au minimum à 25 € le m2...
(Ci-contre : Le Parisien du 02 Janvier 2013).
C'est très clair ! Si réquisition rime avec spoliation, c'est inadmissible, et même illégal ! Car la loi actuelle pourrait,
désormais, être attaquée par une Question Prioritaire de Constitutionnalité... Rappelons que lorsque Jacques Chirac a eu
légèrement recours aux réquisitions, la possibilité de faire déclarer une loi inconstitutionnelle n'existait pas !
Avis au gouvernement, s'il veut aller au casse pipe !...
Mais si on voulait bien simplement réevaluer les montants de l'indemnité aux prix du marché, (pour cela, même un simple décret suffit),
au lieu d'écouter les sales hystériques du DAL qui ne rêvent que d'expropriation pure et simple,
alors là , comme disaient
certains : Tout devient possible !
Jimmy BARTHEL
Les questions les plus connes
sur le logement
Le non-respect chronique du droit au logement en France est en partie basé sur un énoncé complètement faux de certains problèmes de base.
Or, déjà en CM1, mon professeur m'avait appris que si on lisait correctement l'énoncé d'un problème, on avait déjà trouvé la moitié de la
solution... Ce qui implique bien entendu que l'énoncé de chaque problème soit correctement posé... Ce qui n'est hélas que très rarement le cas,
dans ce pays qui se croit encore à la fois la patrie des droits de l'homme et le berceau de la culture (PT de rire...) !
Je résume donc dans cette article un florilège de toutes les stupidités qui sont sans cesse stupidement répétées par tous les acteurs et
travailleurs sociaux auxquels s'adressent les personnes à la recherche d'un logement...
Question conne N°1 :
Mais comment paierez-vous un loyer, sans travail ?
Réponse :
RSA ou Chômage + Allocations Logement
D'abord, rappelons qu'être sans emploi, ce n'est pas être sans revenus !
Le RSA, par exemple, est actuellement de 470 € environ pour ceux qui louent un logement.
Ensuite, il existe une chose qui s'appelle les Allocations Logement !
Ca a été instauré en 1950...
A Paris, on peut avoir un maximum de 316 € d'APL.
Ce qui veut dire que jusqu'Ã un loyer de de 450/480 € une personne est super solvable.
(loyer d'un F1 en logement intermédiaire type PLS ou PLI)
Question conne N°2 :
(Conne et hors sujet, mais bon... )
Vous comptez sur les APL pour payer votre loyer ?
Réponse :
OUI. Les APL ont justement été faites pour ça.
Il faut savoir qu'un célibataire qui travaille au SMIC perd le droit à une allocation logement !...
Ces prestations sont donc bien prévues pour pouvoir continuer de payer son loyer en cas de perte d'emploi.
Et donc aussi de pouvoir louer quand on cherche du travail... Nier le droit d'utiliser les allocations logement comme garantie, cela revient
tout simplement à contester le droit aux allocations logement !...
Question conne N°3 :
(Celle-là , on l'entend tout le temps !)
Vous n'avez qu'Ã travailler, et vous aurez un logement.
Réponse :
FAUX !
Il y a plein de mecs qui bossent, (ou plutôt qui essaient, car sans abri et dormant mal, ça ne dure souvent pas
très longtemps...) et qui n'ont pas, et n'auront
sans doute jamais de logement ! Cela, vu qu'on leur refuse des HLM s'ils n'acceptent pas de s'exiler dans des banlieues pourries,
dites « sensibles », et que par ailleurs, ils ne seront jamais acceptés dans le privé avec un
salaire souvent égal au SMIC ou à peine supérieur.
En plus, quid de tous ceux qui ont des emplois précaires, qui souhaitent d'eux-mêmes faire de l'intérim, alors qu'on nous répète Ã
longueur de journaux que l'emploi en CDI sa vie durant dans la même société, c'est un principe d'un autre age !
Même question pour tous ceux qu'on ne veut plus embaucher car considérés comme trop vieux à 45/50 ans ? Mentalité de guignols dangereux
dans un pays où on est trop jeune et inexpérimenté avant 30 ans, et trop agé après 45 ans !
Question conne N°4 :
Partez en province, il y a des logements pas cher.
Réponse :
OUI, mais !...
Analysons les différentes possibilités dans l'ordre...
Dans les grandes villes, (Lyon, Marseille, Toulouse...) c'est aussi difficile de trouver un logement qu'Ã Paris...
Dans les villes moyennes de plus ou moins 200 000 habitants (Rennes, Nantes, Tours) c'est également la même chose.
Parmi les villes de moins de 100 000 habitants, ça devient possible pour une personne au RSA, de trouver malgré tout une location correcte.
Mais dans ces petites villes... Il n'y a pas de boulot !
Alors, on fait quoi ?...
Question conne N°5 :
Mais à Paris, même avec les allocations logement, vous n'êtes pas solvable.
Réponse :
VRAI... et FAUX !
1°) C'est faux pour ce qui concerne les logement sociaux ou très sociaux (entre 280 € et 360 € le loyer d'un F1)
Sachant que l'allocation logement de base versée par la CAF est d'environ 317 €, ça laisse un maximum de 60 € à payer chaque mois.
Même avec le RSA, ce n'est pas un problème...
2°)
C'est également encore faux, même pour ce qui est des logements dits intermédiaires, dont le loyer vaut entre 60 et 120 € de plus, soit jusqu'Ã
480 € environ pour un bon F1.
Or, c'est ce type de logement que souhaiteraient obtenir des mecs cleans, comme votre serviteur, qui ne peuvent certes pas louer dans le privé,
mais qui n'ont jamais demandé qu'on leur paye tout... et qui peuvent assumer un certain niveau de participation...
Dans les centres d'hébergement de type CHRS, on demande aux personnes hébergées une participation qui est souvent d'environ 140 €.
Ce qui fait que s'ils se trouvaient dans un vrai logement, en ayant quasiment 320 € d'allocation Logement, ils ont une solvabilité évidente de
460 €.
Malheureusement, les politiciens de tous les bords préfèrent conserver ce type de logement pour leurs amis « bobos-gauchos-caviar-qui-défendent-
les-Roms-mais-ailleurs-que-devant-chez-eux... »
3°)
C'est par contre vrai pour tout ce qui concerne les locations privées... Sauf si l'Etat, au lieu de taper sur les bailleurs,
les encourageait enfin sérieusement à louer à loyer modéré, en échange d'une vraie garantie universelle !...
Le Site « www.sdf75.fr » est un site qui parle du problème des SDF,
et qui milite pour qu'enfin, priorité soit donnée, dans les différents dispositifs
d'aide aux personnes sans domicile ou sans-abris, aux personnes propres
et non désocialisées. Il se veut également un site d'assistance aux plus modestes dans le domaine du droit, et publie régulièrement des fiches
portant sur un certain nombre de sujets de la vie quotidienne, souvent méconnus.
Enfin, il se veut, très modestement, un site d'actualités, engagé politiquement dans l'opposition à la gauche, mais qui s'efforcera
toujours de dénoncer les abus et erreurs, de quel côté qu'elles se situent !