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SOMMAIRE (Cliquez sur le titre)
A Paris, si on en avait la volonté politique, il serait possible de loger facilement 750 000 personnes de plus,
Au lieu de construire des nouvelles tours à la périphérie, on peut bâtir des immeubles de 9 ou 10 étages,
comme dans les années 70, à la place de tous ces vieilleries de 2/3 étages. Sauf que ça déplait aux bobos de Mr Delanausée... (ci-contre)
« Contingent d'heures supps » bloqué à 220 h par an,
accords d'entreprise fixant la durée du travail,
Majorations à 25% puis à 50%, repos compensateur...
Non, les 35 H n'ont jamais été « détricotées » !
Hélas, malgré tout ce que prétend la droite, les 35 heures n'ont été qu'à peine détricotées, pour reprendre un terme à la mode...
En effet, toutes les mesures prises par le gouvernement précédent n'ont porté que sur des détails... Il ne s'est jamais attaqué aux points fondamentaux,
sans lesquels toute possibilité de faire réellement BEAUCOUP plus d'heures de travail ne peut être que virtuelle !
1 Le Contingent d'heures sup
Le contingent d'heures supplémen- taires pouvant être effectuée chaque année sans autorisation de l'Ins- pecteur du travail est passé succes- sivement
de 130 h par an à 180 h, puis enfin à 220 h. La belle affaire...
220 h par an, divisé par 11 mois de travail, cela fait seulement 20 h par mois, soit un peu moins de 5 h par semaine !
C'est à dire que le nombre maxi d'heures pouvant être effectuées par semaine sans cette autorisation bureaucratique ne dépasse que de moins d'une heure
le temps de travail de 39 h qu'on pouvait déjà effectuer avant les lois Aubry !...
Il faut donc supprimer l'autorisation de l'Inspection du Travail, (comme on a supprimé dans le passé l'auto- risation administrative de licencie- ment)
afin de pouvoir faire 40 / 45 h par semaine, et même plus, dans les limites du Droit Européen (48 h par semaine).
Sans oublier que le simple fait de devoir demander l'autorisation de l'Inspecteur du Travail
pour pouvoir simplement bosser comme on le souhaite est déjà une atteinte grave à la liberté de l'homme !
Solution : Supprimer l'obligation de l'autorisation de l'Inspecteur du travail.
2 Les « accords » fixant (autoritairement...) la durée du travail dans les entreprises
Ensuite, pour rendre effectif cette possibilité, encore faut-il qu'il n'y ait pas eu un accord salarial, signé entre les syndicats et
l'employeur, par lequel celui-ci s'engage sur une durée maximum de temps de travail...
Or, un salarié n'a pas le droit de signer avec son patron un accord individuel dérogeant aux accords d'entreprise !
Et comme dans la grande majorité de ces entreprises, de tels accords ont été signés, il est impossible de faire plus d'heures que la
durée légale prévue dans l'accord. Et si pour des raisons de nécessité de production, vous avez la possibilité de faire momentanément un nombre d'heures
supérieur, il y aura d'autres périodes pendant lesquelles votre total d'heures sera au contraire revu à la baisse. De toutes façons,
votre salaire mensuel ne changera pas... C'est l'annualisation du temps de travail !
Ci-dessous la définition légale du Contingent d'heures supplémentaires, nécessitant un accord collectif avec des syndicats, lesquels empêcheront toujours
les employeurs de permettre aux salariés de travailler plus...
(Source « Service-Public.fr » )
(http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2391.xhtml)
Contingent annuel d'heures supplémentaires
Les heures supplémentaires sont accomplies dans la limite d'un contingent annuel, fixé par convention ou accord collectif.
À défaut d'accord collectif, le contingent d'heures supplémentaires est fixé à 220 heures par salarié et par an.
Des heures supplémentaires peuvent aussi être accomplies au-delà du contingent annuel si une convention ou un accord collectif le prévoit.
Cet accord fixe alors les conditions d'accomplissement de ces heures supplémentaires.
Solution : Autoriser employeurs et salariés à négocier librement le nombre d'heures de travail.
3 La Majoration des heures supplémentaires
Ensuite, même à ce moment-là, il demeure un très gros obscacle à l'augmentation libre et volontaire du temps de travail effectif :
La Majoration des heures supplémentaires ! Eh oui, et que dit la loi ?
-- De la 36 ème heure à la 43 ème heure : Majoration de 25% (Ou de 10% à 25% dans certaines branches).
-- A partir de la 44 ème heure : Majoration de 50%. Plus un repos compensateur égal à 100% de chaque heure effectuée
au delà du fameux contingent d'heures supplémentaires (50% dans les entreprises de - de 20 salariés).
Cela signifie que pour chaque heure travaillée à partir de la 44ème heure, l'employeur DOIT non seulement verser 50% de plus, mais également
100% de la rémunération normale, pendant le fameux repos compensateur. Soit une majoration totale de 150% !!!
Et il est bien spécifié en outre que si le salarié n'a pas pu les prendre, il lui est dû une indemmnité égale...
« Le salarié, dont le contrat de travail prend fin avant qu'il ait pu bénéficier des repos auxquels il avait droit, ou avant qu'il ait acquis
des droits suffisants pour pouvoir en bénéficier, reçoit une indemnité dont le montant correspond à ses droits. »
Il est évident qu'à ce compte-là, aucun employeur n'a envie de vous faire faire des heures en plus puisqu'il est obligé de vous payer beaucoup plus !...
Et c'est d'ailleurs justement le but voulu par tous les syndicats depuis l'existence de ces majorations !
« -- Les heures supplémentaires n'ont jamais eu pour but d'augmenter le pouvoir d'achat des travailleurs, mais uniquement
de contraindre les patrons à favoriser l'embauche. »
Nicole NOTAT - Ancienne leader de la CFDT.
On ne saurait être plus clair. Mais outre le fait que selon de nombreux experts, les 35h n'ont crée que très peu d'emplois, cette
interdiction de travailler au delà constitue, en tant que telle, une grave atteinte à la liberté !...
Solution : Rendre les majorations facultatives, ou négociables, sur demande du salarié !
Voilà, messieurs qui pronez la réhabilitation de la valeur travail ! Faites voter ces quelques modifications législatives au droit du travail dès que vous
serez revenu au pouvoir, et vous n'aurez plus besoin de critiquer « l'Assistanat » car cela deviendra réellement très
intéressant de bosser !
NOTE : Certaines personnes pensent que c'est le comble qu'une personne sans emploi réclame le droit de travailler plus...
Eh bien, si vous savez réfléchir, (ce qui n'est pas évident vu les E-mails que je reçois...), vous comprendrez que c'est justement parce qu'on interdit aux
gens de bonne volonté de travailler suffisamment pour vivre décemment, que le peu qu'on leur accorde n'est plus assez intéressant...
Oui, messieurs les gauchistes : Le partage du travail, je suis résolument contre, car c'est ni plus ni moins que le partage de la misère !
Si vous refusez de travailler plus, c'est votre problème. Mais alors, je vous dénie
le droit de venir ensuite m'obliger à partager un gâteau que vous refusez de laisser grossir !...
Le jour où je ne serai plus SDF, et donc en état de travailler, c'est le principe que j'appliquerai.
SDF75.
A Paris, on peut encore loger 750 000 personnes...
SCOOP :
Les règlements HONTEUX
qui empêchent de construire !
A Paris, si on en avait la volonté politique, il serait possible de loger encore 750 000 personnes de plus, et notamment
les plus de 140 000 SDF ! (Il y aurait 148 000 SDF en France selon la Fondation Abbé Pierre, jusqu'à 150 000 selon d'autres associations...)
On ne cesse de nous répéter les mêmes choses, du style qu'il n'y a plus de place nulle part, ni de terrains disponibles, etc...
Sans envisager aucune solution alternative à ce qui a été fait, ni de changer les acquis...
On a aussi beaucoup disserté sur le fait de savoir s'il fallait donner des terrains appartenant à telle ou telle administration, ou les vendre à prix réduit...
On nous resssort aussi le vieux serpent de mer des réquisitions, oubliant que c'est déjà possible
mais à certaines conditions seulement (1)
Mais il est des choses dont nul ne veut parler, des possibilités que personne ne veut aborder... Comme si c'était tabou, et que les pro- blèmes ne pouvaient
être réglés qu'à la condition qu'on ne touche pas à des vieilles traditions, hélas désormais incompatibles avec les exigences d'une vie décente pour tous !...
Car en effet, s'il est envisageable de dégager des terrains occupés par diverses administrations publiques, c'est surtout par l'abrogation
de règlements insensés qu'on pourra enfin débloquer la situation...
Ces règlements ont été instaurés exprès pour limiter artificiellement et arbitrairement la population de la capitale, et provoquer ainsi de
façon incessante une augmentation des prix du foncier, garantissant ainsi « ad-vitam-aeternam », années après années, des plus
values illimitées à tous ceux qui auront eu la chance de prendre le train de la hausse de l'immobilier avant qu'il ne puisse plus être rattrapé par personne !...
1 Le plan d'occupation des Sols : La fausse excuse !
C'est l'argument constament invoqué par la municipalité pour justifier de l'impossibilité de construire plus. En effet, les socialos-intégristes Verts
telle Anne Hidalgo nous la ressort sans cesse : Or, à Paris, le POS limite les constructions à 37 mètres. A raison de 3 mètres par étage,
norme quasi-universelle, cela donne 12 niveaux possibles, et donc la possibilité de bâtir des immeubles de... 11 étages !
Alors, qu'est-ce qui empêche d'aller jusque là ?...
Tout simplement d'autres barrières règlementaires absurdes...
2 La densité maximale de construction : Voilà le vrai problème !
Si vous venez vous promener bld Edgar Quinet, ou bld Raspail, comme dans de nombreux autres quartiers, vous pourrez remarquer de très nombreux
et très beaux immeubles de 9 ou 10 étages, qui se marient très bien avec les anciens immeubles Haussmaniens...
Il est inutile de construire des grandes tours... C'est au contraire en construisant partout de ces logements de hauteur moyenne qu'on considère qu'il serait
possible de loger près de 750 000 habitants supplémentaires dans la capitale...
Dans de très nombreuses rues de longueur moyenne, on pourrait procéder à la destruction de presque tous ces vieux immeubles de deux ou trois étages,
en ciment, avec les vieux volets à fente, que les agences immobilières nomment des immeubles «en Crépi ».
Dans de très nombreuses rues de Paris, on peut en compter plus d'une cinquantaine... A leur place, on pourrait édifier le même nombre de ces beaux
immeubles de type récent, soit environ 500 appartements, et donc reloger de 500 à
2 000 personnes, selon la taille des logements et la composition des foyers ! Tout cela à multiplier par le nombre de rues de Paris qui offrent de telles
possibilités de destructions-reconstructions, et vous aurez déjà une idée des logements supplémentaires potentiels...
Bien évidemment, en cas de destruction de ces vieux immeubles, les locataires comme les propriétaires seraient assurés d'être relogés sur place, ces derniers
se voyant offrir un nouveau logement plus grand et plus confortable.
Qui irait refuser cela ?...
On est donc en droit de se demander pourquoi on agit pas ainsi, ce qui permettrait pourtant de loger
aussi bien les plus modestes que des personnes appartenant aux classes moyennes. Et comment se fait-il qu'il y ait encore autant de ces vieilleries immobilières,
surnommées les « dents creuses » dont la plupart n'ont pourtant aucun intérêt historique ou architectural...
Or, un ami architecte (excusez du peu) m'a expliqué le pourquoi de cette situation :
Tous ces beaux immeubles ayant de 8 à 10 étages ont été construits dans les années 1970. Depuis, vu que ce plafond de 37m ne suffisait apparememnt pas
à limiter suffisamment les
possibilités de construire, la ville de Paris à instauré une autre monstruosité d'égoïsme : un Plafond Maximal de Densité.
Le plafond maximum de densité, c'est un coefficient multiplicateur de la surface au sol. Si un promoteur dispose d'un terrain de 150 m2, de quoi faire deux
logements de 2 ou 3 pièces par étage, avec un coefficient 6, il n'aura pas le droit de construire plus de 900 m2, soit 5 étages + le Rez-de-Chaussée !
Ainsi, on a estimé que 9, 10 ou 11 étages, c'était encore trop haut...
On a donc rabaissé une nouvelle fois les hauteurs maximales de construction dans Paris Intra-muros, alors que dans le même temps,
un architecte nommé Le Corbusier, certainement un peu abruti sur les bords, à décidé tout seul, dans sa tête, que les gens souhaitaient forcément habiter loin de leur
lieu de travail, entourés uniquement de verdure, quitte à devoir accomplir quotidiennement des trajets domicile-travail de plus en plus longs...
Et tandis qu'on limitait exprès les constructions à Paris, afin de pouvoir quand même loger tous ceux à qui on avait déjà décidé délibérément
de refuser le droit de vivre dans la capitale,
on a construit en banlieue des barres d'immeubles monstrueuses, tristes à mourir, complètement desertes
en fin de journée, et qu'en plus on a osé appeler des Villes Nouvelles.
3 Les coupables : Les Bobos de m... de Mr Bertrand Delanausée !...
Alors, qui sont les partisans de ce lamentable état de fait ?
Il s'agit tout à la fois de certains nostalgiques des vieilles constructions, ainsi que des écolos, et surtout
des bobos, dignes représentants de cette gauche caviar qui veut garder « l'esprit village », ou encore « le style province »...
Ils ont souvent de très bonnes situations, ils n'ont jamais renoncé à leurs fantasmes de vie à la campagne, mais comme ils ne sont pas aussi stupides qu'intolérants,
ils ont compris que leur bon standing de bobos branchés nécessite leur présence dans la capitale, et qu'ils ne pourront pas quitter
avant leur retraite ce Paris que pourtant ils détestent...
Souvent artistes, peintres, sculpteurs, musiciens, ou ayant la chance de pouvoir travailler dans les technologies de l'information, ou encore philosophes,
n'ayant le plus souvent étudié que dans des filières littéraires, ils ignorent complètement ce qu'est la misère et les conditions de vie difficiles,
quand on manque même du strict nécessaire. Moralisateurs incessants, idéologues dignes du niveau de Bob l'Eponge ou des Lapins Crétins, croyant que l'argent
que les autres n'ont pas ne fait pas le bonheur, ils pensent malgré cela avoir tout compris de ce que doivent être les raisons de vivre de l'homme...
Mais avec leur égo hyper-dimensionné, ils ont énormément besoin d'être quelqu'un, d'exister !
Et ils savent très bien que dans ces petites localités dont ils rêvent, mais dans lesquelles n'importe quel employé peut boire un café ou déjeuner avec Mr le Maire,
ils ne seraient plus rien...
C'est la raison pour laquelle ces Bobos, haïs par de très nombreux pauvres, SDF ou non, mais glorifiés par Renaud, le chanteur des racailles devenu alcoolo mondain,
font tout pour que cela soit des quartiers entiers de Paris qui continuent de ressembler à un village.
Tout cela au mépris délibéré de plusieurs centaines de milliers de personnes qui continuent de vivre dans des conditions indignes, à cause de leur egoïsme abject...
SDF75.
(1)
L'Art 17 de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 stipule que « nul ne peut être privé de sa propriété, si ce n'est pour des nécessités d'ordre public,
et moyennant une juste indemnité ». Si tous ceux qui réclament les réquisitions de logement à cor et à cri acceptaient ce principe,
elles pourraient être exécutées sans aucun problème...
Dire à un propriétaire qui ne loue pas son logement par peur des problèmes qu'on va l'utiliser, mais qu'en échange, il va percevoir un loyer égal ou légèrement
inférieur au prix du marché, avec une garantie absolue de paiement et de remise en état complète le cas échéant, c'est parfaitement légal et constitutionnel.
Mais les extrémistes tels que le DAL ont toujours laissé ce point sous silence. Car ils consi- dèrent que les propriétaires sont forcément des vautours qui ne pensent
qu'à exploiter les malheureux... Et ils souhaitent presque tous que les réquisitions aient lieu sans indemnisation.
Le Site « www.sdf75.fr » est un site qui parle du problème des SDF,
et qui milite pour qu'enfin, priorité soit donnée, dans les différents dispositifs
d'aide aux personnes sans domicile ou sans-abris, aux personnes propres
et non désocialisées. Il se veut également un site d'assistance aux plus modestes dans le domaine du droit, et publie régulièrement des fiches
portant sur un certain nombre de sujets de la vie quotidienne, souvent méconnus.
Enfin, il se veut, très modestement, un site d'actualités, engagé politiquement dans l'opposition à la gauche, mais qui s'efforcera
toujours de dénoncer les abus et erreurs, de quel côté qu'elles se situent !